9. Claudine DRIANT

Des nuisances sont-elles prévues ? Des pollutions vont-elles être engendrées par le projet ? Si oui, lesquelles et à combien sont-elles estimées ? Quelle est la proximité de l’installation par rapport aux habitations environnantes ? Existe-t-il des inquiétudes quant à la possibilité de causer des dommages disproportionnés aux riverains ? Des mesures compensatoires ou d’évitement sont-elles prévues ?

 

Réponse :

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

En tant qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le projet PARKES devra faire l’objet d’une autorisation environnementale délivrée par le préfet.

Dans le cadre de la préparation des dossiers de demande d’autorisation environnementale qui seront déposés par les maîtres d’ouvrage, une évaluation environnementale complète est en cours de réalisation sur la zone de sensibilité de l’installation. Il s’agit d’appréhender l’ensemble des potentiels impacts liés au projet (sur les populations et la santé humaine, sur l’air et le climat, sur la biodiversité, les paysages, etc.). L’ensemble de ces éléments seront consultables lors de la phase d’enquête publique, prévue en 2024.

En fonction des résultats de cette évaluation environnementale, et afin de rendre l’impact du projet négligeable sur l’environnement, des mesures seront mises en place dès la conception du projet, selon la démarche ERC (éviter, réduire, compenser). Il s’agit d’abord d’éviter tout impact, ensuite de réduire autant que possible les impacts du projet. Enfin, si après ces mesures d’évitement et de réduction il reste des impacts résiduels, des mesures de compensation seront définies, qui peuvent par exemple passer par la recréation de friches afin de recréer un écosystème vis-à-vis de certaines espèces.

L’étude d’impact définira des Valeurs Limites d’Émission (VLE) en concentrations et en flux pour l’ensemble des composés susceptibles d’être rejetés. La future exploitation devra donc respecter les objectifs règlementaires afin de maintenir la qualité du milieu naturel et à ne pas porter atteinte aux enjeux environnementaux (eau, air, sols, etc.)

En phase d’exploitation, le projet fera également l’objet d’un suivi rigoureux de ses émissions afin de prévenir tout potentiel impact sur l’environnement et la santé humaine.

Les habitations les plus proches du site sont localisées à environ :

  • 150 m au nord le long de la D26D, commune de Carling ;
  • 250 m au sud-ouest le long de la route de Haslach, commune de Saint-Avold ;
  • 280 m à l’est le long de l’impasse des Ponts, commune de L’Hôpital ;
  • 330 m au nord-est sur la rue de Metz (D26D), commune de Carling.

 

En termes de sécurité industrielle, l’actuelle plateforme Chemesis est aujourd’hui classée Seveso et bénéfice à ce titre d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Pour le projet PARKES, l’unité de recyclage serait également classée Seveso, ce qui implique la réalisation d’une étude de danger qui permettra notamment d’identifier les risques et les mesures nécessaires à mettre en place pour réduire ces risques.

Deux ateliers thématiques dédiés, l’un aux enjeux environnementaux, l’autre à la sécurité industrielle, seront organisés le 10 et le 18 octobre. Nous vous invitons à vous inscrire sur ce site pour participer à ces temps d’échange : https://www.concertation-projet-parkes.fr/je-participe/

 

Nous vous remercions pour votre question.

8. Gina TACCORI

Pour le moment, les débouchées envisagés pour ce site se cantonnent à l’industrie alimentaire, comment la priorité est-elle assurée pour le recyclage mécanique ? Sachant que le site de préparation de la matière plastique permettra un flux d’intrant constant et uniforme, le recyclage mécanique est l’option la plus logique d’un point de vue environnemental, et cela d’autant plus qu’actuellement, seulement le recyclage mécanique des bouteilles de PET est considéré comme « non dangereux » par l’Agence européenne de la sécurité alimentaire.
La technologie au cœur de votre projet est la methanolysis fonctionnant principalement sur le PET dont une grande partie se situe dans les déchets des emballages et textiles, comment les gestionnaires du site envisagent assurer le recyclage en boucle fermée du PET alimentaire (d’une application alimentaire a une autre) ? En effet, assurer la circularité du matériel vise à le garder sur des applications similaires le plus longtemps possible et ainsi ne pas avoir des déchets de PET alimentaires transformés en textile.

 

Réponse :

 

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

La segmentation de marché entre le PET mécanique et le PET chimique sera probablement réalisée sur des bases de marché, en fonction de l’offre, de la demande et des prix. Le prix du PET recyclé (rPET) chimique sera sûrement plus élevé que le rPET mécanique mais sa qualité sera meilleure puisque équivalente au PET vierge. En fonction de leur stratégie, de leurs besoins, de leur cahier des charges et de leur positionnement sur le marché, les metteurs sur le marché pourront n’utiliser que du rPET recyclé mécaniquement, ou un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, l’objectif de l’usine n’est pas de concurrencer le rPET mécanique, mais de concurrencer le PET vierge et d’éviter ainsi l’extraction de pétrole pour fabriquer de nouveaux plastiques.

L’unité de préparation de matières plastiques du projet PARKES permettra un flux d’intrant constant et uniforme pour le réacteur de dépolymérisation. Ce flux uniformisé par la préparation sera composé d’un mélange de barquettes multicouches, de fibres, de films de purges, etc, ce qui n’est pas acceptable en recyclage mécanique qui demande une homogénéité des sources (uniquement des bouteilles, par exemple) et une pureté très élevée qui n’est pas celle recherchée pour l’approvisionnement du projet PARKES.

L’objectif du projet n’est pas de faire du recyclage en boucle fermée sur les objets plastiques qui seront recyclés, mais d’utiliser des déchets non recyclables mécaniquement pour les intégrer dans des bouteilles et emballages alimentaires. Des boucles d’économie circulaires seront créées :

  • Une bouteille d’eau transparente sera recyclée mécaniquement en bouteille d’huile alimentaire verte transparente ;
  • La bouteille d’huile alimentaire sera recyclée mécaniquement en fibres textiles ;
  • La fibre textile sera recyclée par dépolymérisation en bouteille d’eau transparente.

Pour répondre à votre dernière remarque, le projet PARKES ne vise pas à transformer des déchets de PET alimentaires en textile mais bien l’inverse, c’est-à-dire la transformation de déchets textiles en PET alimentaires.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

13. Bernard GUNDALL

Une activité non polluante développée sur une zone qui a toujours été dédiée à l’industrie, prenant le relais de la période « mines de charbon ».
Une activité tournée vers le développement durable, le recyclage et le respect de la planète.
Une activité qui va générer de l’emploi dans le respect des riverains et sous contrôle d’administrations sérieuses.
Une activité développée par un conglomérat expert dans son domaine et de réputation mondiale.
Je supporte activement ce projet et donne un avis favorable.

12. Nicole MAGUIN

J’apporte un avis favorable au projet de mise en place du projet d’installation d’unités de préparation de matières plastiques et de recyclage par dépolymérisation du PET. Cela va dans le sens de la politique du recyclage des plastiques en créant une boucle d’économie circulaire. Les solutions apportées, développées et financées par des entreprises spécialisées dans la gestion et la valorisation des déchets apportent ainsi une solution régionale, nationale et européenne visant à répondre à ces problématiques. J’ai cru comprendre que le projet répondait également aux objectifs du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) ainsi que la démarche d’économie circulaire mise en place par les collectivités territoriales.

11. Sylvain KREBS

Après tant de souffrance, de dévalorisation, de fermeture, de perte d’emploi dans notre si cher bassin minier, c’est une chance de pouvoir accueillir un projet aussi novateur et porteur pour l’avenir de la région.
C’est un investissement sur le long terme pour préserver l’état de notre planète.
C’est une première mondiale
C’est un groupe connu et reconnu (Suez) qui porte le projet
Le projet est en adéquation avec les objectifs de décarbonation.
Il n’artificialise pas les sols en s’installant sur l’ancienne cokerie.
Les risques sont maitrisés avec une plateforme chimique astreinte à la directive SEVESO
Il s’intègre parfaitement avec les synergies de Chemesis
Il est créateur de nombreux emplois directs et indirects et va redynamiser la région
Il contribuera aux efforts de limitation de la remontée des eaux souterraines

7. Jérôme KETE

Bonjour

Ce projet m’inquiète pour les générations présentes et futures quant à la pollution PPM 2,5 et PPM 1.0 et quand au risque industriel.

A une époque où notre économie a besoin de prendre le virage de la transition environnementale et de reduire nos gaz à effets de serre drastiquement à l’horizon 2030 et plus largement 2050, je m’interroge comment ce projet s’intègre dans cette optique, d’autant plus que le terrain occupé par la Cokerie est pollué.

Merci

Bien cordialement.

 

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

 

Une campagne de mesure de l’état initial de la qualité de l’air a été réalisée afin d’identifier les concentrations de polluants, dont les particules fines, présents à l’état actuel sans le projet (ce qui équivaut au bruit de fond du site industriel). Ces mesures seront prises en compte dans l’étude d’impact et plus précisément dans la démarche d’évaluation des risques sanitaires (ERS).

L’ERS permet de hiérarchiser les différentes substances émises par le site, leurs sources et les voies d’exposition, en vue de définir des stratégies de prévention et de gestion spécifiques à la future installation. Cette étude intégrera une modélisation de la dispersion atmosphérique des polluants potentiellement émis par le site. L’ERS permettra également d’évaluer l’impact du projet sur la population locale et de mettre en place, par la suite, une stratégie de surveillance de la qualité de l’air et de définir les Valeurs Limites d’Émission (VLE) en concentrations et en flux pour l’ensemble des composés susceptibles d’être rejetés.

L’ensemble de ces documents, présents dans le Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE), seront accessibles et consultables par le public lors de l’enquête publique.

La future exploitation devra respecter les objectifs règlementaires afin de maintenir la qualité du milieu naturel et à ne pas porter atteinte aux enjeux environnementaux. Des dispositifs seront mis en place sur les sites des deux usines afin de capter et traiter les émissions et autres composés issus de l’activité.

Concernant plus spécifiquement les effluents gazeux des process de dépolymérisation/polymérisation, ils seront canalisés et dirigés vers un oxydateur thermique afin, notamment, de détruire les Composés Organiques Volatils (COV) par la chaleur.

Le process de préparation de matières plastiques sera réalisé dans un bâtiment fermé et sous aspersion d’eau : il ne sera donc pas émetteur de poussières

Quels qu’ils soient, l’ensemble des effluents respectera les exigences règlementaires fixées dans les arrêtés préfectoraux d’exploitation. Le groupement s’engage par ailleurs à mettre en œuvre les meilleures techniques disponibles pour réduire au maximum les impacts des deux unités.

En phase d’exploitation, le projet fera également l’objet d’un suivi rigoureux de ses émissions afin de prévenir tout potentiel impact sur l’environnement et la santé humaine : La surveillance des rejets est une mesure obligatoire dont les modalités seront définies par l’arrêté préfectoral d’autorisation. Il déterminera les paramètres à suivre, les conditions de prélèvements et d’analyse et la fréquence de suivi. En complément de l’autosurveillance qui sera faite par l’exploitant, des contrôles seront réalisés par des organismes extérieurs a minima une fois par an. Enfin, des contrôles inopinés diligentés par les services de l’État pourront être réalisés à tout moment.

En termes de risque industriel, l’unité de recyclage par dépolymérisation sera classée SEVESO seuil haut en raison de la nature et de la quantité des produits qui seront utilisés, au premier rang desquels le méthanol. Pour rappel, la plateforme Chemesis de Saint-Avold est elle-même classée Seveso seuil haut en raison des activités industrielles déjà présentes sur le territoire et bénéficie à ce titre d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT).

 

Dans le cadre de la rédaction du DDAE, des études de danger sont en cours de réalisation : elles ont pour but d’identifier les risques potentiels et de définir les moyens de prévention permettant de les limiter. A ce niveau d’avancement des études de danger, trois principaux risques ont été identifiés :

  • Un risque incendie lié au stockage de matières plastiques en bâtiments et en silos ;
  • Un risque incendie, inflammation d’un nuage accidentel, explosion d’un équipement et pollution lié au stockage et à l’utilisation de méthanol et d’autres produits chimiques ;
  • Un risque incendie lié à l’utilisation d’huile thermique à haute température.

 

En réponse à chacun de ces risques, chaque étude de danger devra présenter l’ensemble des moyens qui seront mis en place en termes de prévention et de lutte contre les sinistres (organisation des stockages, barrières techniques de sécurité, détection incendie, système d’extinction automatique, etc.).

Plus largement, le projet s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et de réduction de l’impact environnemental de la production de plastique.

Une analyse du cycle de vie a été réalisée afin de mesurer les impacts CO2 du projet Parkes. Cette méthode d’évaluation sert à définir le bilan environnemental d’un projet et à mesurer les « gains environnementaux » qu’il permet. Pour mener cette ACV, l’ensemble des étapes ont été prises en compte, de la collecte de la matière première à la fin de vie des déchets qui sortent du process, en passant par les phases de tri, d’acheminement et de fonctionnement de l’usine. Il ressort de cette analyse que la production et la valorisation de 70 000 tonnes de plastique PET recyclé émettrait 75 à 77 000 tonnes de CO2 équivalent/an, contre 360 000 tonnes/an si ce même PET était produit à base de pétrole comme c’est le cas aujourd’hui. Le projet PARKES permettrait donc une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) émis pour la production de plastique PET.

Enfin, le terrain envisagé pour l’installation du projet PARKES est aujourd’hui en phase de dépollution. Ces travaux sont réalisés par l’Établissement Public Foncier de Grand Est (EPFGE), conformément à l’arrêté préfectoral du 16 juin 2021 ( www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/07/Arrete-16-juin-2021_Depollution.pdf ). Ces travaux seront entièrement financés par l’argent des Cokes de Carling consigné par le liquidateur, évitant ainsi un éventuel impact sur la fiscalité locale.

 

Lors cette concertation préalable, un atelier thématique dédié aux enjeux environnementaux a été organisé le 10 octobre dernier et un autre sur les risques industriels s’est tenu le 18 octobre. Nous vous invitons à consulter les comptes-rendus de ces ateliers, disponibles sur le présent site internet : www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/CR-atelier-Enjeux-environnementaux.pdf et www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/CR-Atelier-thematique-risques-industriels-PARKES.pdf .

10. Flavien MATTLINGER

Le projet d’usine de recyclage par dépolymérisation, qui apparait comme une solution complémentaire au recyclage mécanique, est une bonne nouvelle pour l’emploi et le développement économique de la région. Ce projet ambitieux contribuera, à son échelle, à la transition vers une économie circulaire, nécessaire à la lutte contre le changement climatique. Il est à souligner que Saint-Avold a terminé en finale du processus de sélection face à une plateforme située non loin de Marseille.

6. Richard KRAUSE

1) à propos des odeurs, vous connaissez les éléments de sortie, donc même testés à petite échelle, vous devriez pouvoir répondre aux détracteurs de cet énorme reproche qui peut être fait au projet, non ?
2) comment et pourquoi votre process de dépolymérisation plutôt que d’ autres existants a t’il été préféré ?
3) comment est déterminée la capacité des différents appareils dans la chaîne de production, lavage,… lecteur optique, …séparateur,…purificateur,…

 

Réponse : 

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

L’activité du projet PARKES sera organisée autour de deux usines complémentaires :

La première sera dédiée à la préparation de matières plastiques. Les déchets fermentescibles seront exclus du plan d’approvisionnement, leur part dans les déchets entrants sera très marginale et le risque d’odeur limité. Les matières plastiques seront majoritairement reçues sous la forme de balles compactées, ne générant pas d’odeur hors du périmètre de l’installation, selon le retour d’expérience des recycleurs mécaniques d’emballages plastiques depuis de nombreuses années.

La deuxième usine du projet PARKES, dédiée à la dépolymérisation du plastique PET, disposera de dispositifs efficaces de capture et traitement des émissions gazeuses provenant du procédé chimique de traitement des déchets plastiques. Ce dispositif, nommé oxydateur thermique, permettra de détruire les Composés Organiques Volatils (COV) par la chaleur afin d’écarter tout risque de nuisances olfactives. Cet équipement fera l’objet d’un contrôle régulier afin d’assurer son bon fonctionnement et son efficacité.

Un démonstrateur de la technologie Infinite Loop, qui sera utilisée pour le projet PARKES est actuellement en activité au Canada, permettant de tester en conditions réelles les équipements et mesures de confinement et de traitement des odeurs décrits plus haut. Cet outil industriel, bien qu’installé à proximité d’habitations, ne génère aucune nuisance olfactive et n’a fait l’objet d’aucun signalement par les riverains proches.

Il existe aujourd’hui différentes technologies de recyclage du plastique PET, qu’il s’agisse du recyclage mécanique, du recyclage chimique par solvolyse (méthanolyse, glycolyse, hydrolyse…) ou encore du recyclage chimique par conversion thermique (cf. Fiche thématique : Les différentes technologies de recyclage du plastique www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/Les-differentes-technologies-de-recyclage-du-plastique.pdf)

Le recyclage mécanique, qui est la principale technique utilisée aujourd’hui pour le plastique PET, consiste en un broyage et une refonte de la matière utilisée dans le but de l’utiliser à nouveau. Si cette technologie est fiable et efficace pour un certain nombre de plastiques, elle connait aujourd’hui plusieurs limites : elle ne permet pas de séparer les polymères de leurs additifs, elle peut s’accompagner d’une dégradation du matériau d’origine à chaque cycle de recyclage, et enfin elle ne peut s’appliquer à certains plastiques particulièrement complexes.

En complément du recyclage mécanique, d’autres technologies de recyclage moléculaire sont développées, à l’exemple de la technologie Infinite Loop, qui est une technologie de recyclage par méthanolyse, à basse température (80°C) et sans pression. Cette technologie permet d’obtenir une haute pureté de monomère avec un très bon rendement.

Elle offre ainsi plusieurs avantages :

  • Un recyclage de déchets plastiques PET qui ne peuvent aujourd’hui pas être recyclés
  • Un recyclage « à l’infini », sans dégradation de la qualité du plastique
  • Une production PET d’un haut degré de pureté, de qualité vierge, utilisable par exemple dans les emballages de qualité alimentaire
  • Une solution plus respectueuse de la planète, puisqu’elle nécessite peu d’énergie pour son fonctionnement et permet ainsi de réduire la consommation de gaz à effet de serre par rapport à la production initiale d’un plastique PET par procédé pétrochimique.

Les porteurs du projet Parkes ont défini la capacité globale de l’usine de production de PET recyclé. Pour arriver à cet objectif, différentes étapes sont nécessaires : préparation de déchets, dépolymérisation, purification des monomères et repolymérisation pour fabriquer du PET.

L’étape de préparation s’apparente à un process de recyclage mécanique : le dimensionnement des équipements nécessaires (tri optique, lavage) est effectué par les fabricants d’équipement, en fonction des cahiers des charges établis par les porteurs du projet Parkes (incluant notamment les quantités et typologies de déchets à recycler ainsi que des caractéristiques souhaitées en entrée de process de dépolymérisation).

Les équipements nécessaires à la dépolymérisation et à la purification des monomères ont été définis par le partenaire Loop, à partir de l’opération de l’unité pilote.

Les équipements de polymérisation sont identiques à ceux utilisés pour produire du PET vierge : ils ont donc été dimensionnés sur ces mêmes bases.

 

Nous vous souhaitons une bonne journée.

9. Jean Marie BONNETIER

Quelques réflexions concernant le projet Parkes et de sa concertation ,
S’agit-il vraiment d’une concertation ?
La définition de ce mot (dictionnaire Larousse) indique : des accords pour s’entendre…ou encore … « une pratique qui consiste à faire précéder une décision d’une consultation des partis concernés » !
Oui ,il y a concertation entre les promoteurs du projet , les représentants de l’État, les élus mais on oublie les riverains directs de Carling et l’Hôpital qui eux bien que consultés sont placés ou seront placés devant le fait accompli puisque les décisions finales sont déjà prises en amont de cette « concertation » :le début des travaux des deux parties de la constructions de l’usine se fera en 2025 et la mise en fonction en 2027 et cela quels que soient les résultats de l’enquête publique qui se déroulera au second semestre de 2024.On peut parler ici de malhonnêteté intellectuelle !
Il est légitime de s’attendre au pire concernant les nuisances liées au fonctionnement d’une telle installation- rejets atmosphériques, aqueux et terrestres- au vu de ces grandes manœuvres de communications puisque les promoteurs eux-mêmes n’en connaissent pas ni la nature exacte ni les quantités !
Pourquoi cette concertation alors qu’il n’y a pas eu de débat public concernant l’implantation d’une I.C.P.E classée Seveso Seuil Haut (Quaron-Stockmeier France) à 100 mètres des premières habitations de Carling et L’Hôpital ?
On parle également d’un moindre rejet de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, en favorisant le recyclage du P.E.T par rapport à la production de ce polymère à partir du pétrole ; oui bien sûr c’est exact !
Mais il faut relativiser ce moindre rejet de CO2 par cette usine de recyclage du PET en comparant ce bénéfice avec les rejets totaux de cette molécule sur la plateforme. On a oublié que la réouverture de la centrale électrique E. Huchet (la fermeture des centrales à charbon est reportée à 2027) a nécessité l’importation de charbon venant de l’hémisphère sud transporté par voie maritime jusqu’au port de Rotterdam puis acheminement par camion jusqu’à Carling : bonjour les émissions du CO2 !
Si le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre ,il faut savoir que toute production d’énergie mécanique dispersent dans l’atmosphère de l’énergie thermique (1kWh d’énergie mécanique produite est accompagné d’environ 2 kWh d’énergie thermique dissipée dans l’atmosphère qui se réchauffe) ;or les lois de la thermodynamique montrent que l’augmentation de sa température entraine une augmentation de la concentration de vapeur d’eau .Or la vapeur d’eau et un puissant gaz à effet de serre au moins aussi important que le dioxyde de carbone ou le méthane .
Beaucoup d’inconnus subsistent quant aux rejets dans l’environnement de cette installation qui sera classée type Seveso, en particulier les rejets aqueux après traitement par la station finale dont on ne sait si celle-ci est conçue pour piéger ces nouvelles molécules avant déversement dans la Merle déjà fortement polluée et qui d’après les directives européennes devrait redevenir propre avant 2027 comme tous les cours d’eau européens !!!!
Il est donc prématuré d’engager une véritable concertation avec les riverains !
Jean Marie Bonnetier, Président de l’ADELP (Association de Défense de l’Environnement et Lutte contre la Pollution en Moselle-Est), Docteur en Ecotoxicité des systèmes

5. Jérémie HALTER

Savez-vous déjà comment va s’organiser l’acheminement des matières premières sur le site ?
Étant un transporteur du secteur soucieux de l’écologie, ce projet m’intéresse très particulièrement. Ce serait un plaisir de pouvoir travailler avec vous.

 

Réponse : 

Nous vous remercions pour votre question et pour l’intérêt que vous portez au projet.

L’acheminement des matières premières du site PARKES se fera essentiellement par voie routière.
Le transport par voie ferrée fait également partie des moyens envisagés, grâce aux infrastructures ferroviaires de Saint-Avold et la gare de triage de Creutzwald ainsi qu’à l’évolution des infrastructures logistiques locales.

 

Nous vous souhaitons une bonne journée.

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