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Questions
25. Raymonde et Michel MERMET
Question exprimée par Carte T
Les plastiques PET sont-ils recyclables un très grand nombre de fois (« à l’infini ») comme le verre ?
Par rapport à leur production (et à celle du verre), quelle économie d’énergie le recyclage représente-t-il ?
Qu’en est-il du bilan carbone des procédés employés ?
Réponse :
Bonjour, nous vous remercions pour votre question.
Avec la technologie de recyclage par dépolymérisation développée par Loop Industries, les plastiques PET pourront en effet être recyclés à l’infini, avec une qualité de matériau vierge. C’est le principal intérêt de cette technologie par rapport au recyclage mécanique, lequel s’accompagne d’une dégradation du matériau d’origine qui peut limiter le recyclage dans le temps (cf. Fiche thématique : Les différentes technologies de recyclage du plastique www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/Les-differentes-technologies-de-recyclage-du-plastique.pdf).
Quel que soit le procédé utilisé, le recyclage est un levier majeur pour réduire l’impact environnemental de la production de plastique : le recyclage d’une tonne de plastique permet par exemple de réduire de 2 tonnes les émissions de CO2 et d’économiser 7 450 kW. Les économies d’énergie sont encore plus importantes par rapport à la production de verre, dont le bilan carbone en phase de production est plus élevé que celui du plastique. D’autres critères doivent cependant être pris en compte pour comparer ces deux matériaux, le verre étant également réutilisable et recyclable.
En termes de bilan carbone, l’analyse du cycle de vie (ACV) du projet montre que la production et la valorisation de 70 000 tonnes de plastique PET recyclé émettrait 75 à 77 000 tonnes de CO2 équivalent/an, contre 360 000 tonnes/an si ce même PET était produit à base de pétrole comme c’est le cas aujourd’hui. Le projet PARKES permettrait donc une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
24. Gérard KIEFER
Question exprimée par Carte T
Y aura-t-il des odeurs ? Du bruit (usine en service)
Des routes supplémentaires ? Problème d’engorgement pour approvisionner les matières à recycler.
Combien d’accès à l’usine ?
Réponse:
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
Concernant la première usine de préparation des déchets plastiques, le risque d’odeur serait très limité : les déchets fermentescibles seront exclus du plan d’approvisionnement, leur part dans les déchets entrants sera donc très marginale. Les matières plastiques seront majoritairement reçues sous la forme de balles compactées, ne générant pas d’odeur hors du périmètre de l’installation, selon le retour d’expérience des recycleurs mécaniques d’emballages plastiques depuis de nombreuses années.
La deuxième usine, dédiée à la dépolymérisation du plastique PET, disposera de dispositifs efficaces de capture et traitement des émissions gazeuses provenant du procédé chimique de traitement des déchets plastiques. Ce dispositif, nommé oxydateur thermique, permettra de détruire les Composés Organiques Volatils (COV) par la chaleur afin d’écarter tout risque de nuisances olfactives. Cet équipement fera l’objet d’un contrôle régulier afin d’assurer son bon fonctionnement et son efficacité.
Un démonstrateur de la technologie Infinite Loop, qui sera utilisée pour le projet PARKES est actuellement en activité au Canada, permettant de tester en conditions réelles les équipements et mesures de confinement et de traitement des odeurs décrits plus haut. Cet outil industriel, bien qu’installé à proximité d’habitations, ne génère aucune nuisance olfactive et n’a fait l’objet d’aucun signalement par les riverains proches.
Concernant le bruit, les activités sonores (broyage, lavage, …) seront situées dans l’usine de préparation et installées à l’intérieur de locaux fermés. Des mesures seront prises pour que les émissions sonores des équipements bruyants soient réduites au maximum et respecter les seuils fixés dans les arrêtés préfectoraux. Ces valeurs ne pourront excéder 70 décibels en période de jour et 60 décibels en période nocturne.
Dans l’hypothèse où 100% de la logistique serait assurée par voie routière, le trafic routier serait limité en moyenne à 6 camions/heure, soit 60 camions /jour. Aucun camion ne circulera le weekend.
Aucune route supplémentaire n’est prévue pour l’approvisionnement des matières premières : les camions transiteront par le portail nord de la plateforme et rejoindront directement les accès autoroutiers majeurs à proximité. Aucune nuisance n’est attendue au niveau des agglomérations de Carling, L’Hôpital ou Saint-Avold.
23. Cédric PERBEN
Eastman considère que le projet PARKES répond aux principes de l’économie circulaire. Avec son échelle industrielle, il est structurant et complémentaire avec les technologies de recyclage mécanique actuelles. Pour que l’usine française de PARKES puisse traiter davantage de déchets français, quelles barrières faudrait-il lever ou quelles aides faudrait-il apporter pour permettre l’élimination des déchets en provenance de France ?
Réponse :
Bonjour, nous vous remercions pour votre question.
De manière générale, un facteur favorable pour favoriser le traitement des déchets en provenance de France serait l’amélioration de la collecte, qui devrait permettre d’orienter davantage de déchets PET vers des filières de recyclage, dont le projet Parkes pourrait alors bénéficier.
22. Pierre PARTOT
Bonjour,
Je pense qu’un service de sécurité sera mise en place. Pourriez-vous m’indiquer quels postes seront disponibles ? En interne ou une société privée.
Merci pour votre réponse .
Cordialement.
Réponse :
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
Le projet PARKES est prévu au sein de la plateforme industrielle Chemesis, qui réunit une dizaine d’entreprises employant 1 500 salariés directs. Cette plateforme mutualise les services de sûreté du site, avec un gardiennage commun. A ce jour il n’est donc pas prévu de faire appel à d’autres services de sécurité.
De manière plus générale, le recrutement en vue de l’exploitation des usines démarrera en 2025 et se poursuivra jusqu’en 2027. Les informations concernant le recrutement et le profil des postes recherchés seront communiquées dès le début de l’année 2025.
21. Aude NOIROT
Quels avantages sont avancés pour le recyclage chimique par rapport au recyclage thermique? Y a-t-il un risque de concurrence avec le système de recyclage déjà en place ? Comment allez-vous assurer la non-concurrence avec le recyclage mécanique ?
Comment assurer une réelle priorité au recyclage mécanique alors que déja 70% des besoins en capacité de traitement peuvent être assurés par le recyclage chimique ? (en prenant les chiffres les plus positifs concernant les capacités de l’usine de préparation du plastique, c’est-à-dire 100 000 tonnes en tant qu’intrants purs pour le procédé, ce qui signifie des intrants sur le site plus haut car il y a toujours des pertes dans le tri).
Réponse :
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
Il existe aujourd’hui différentes technologies de recyclage du plastique PET, qu’il s’agisse du recyclage mécanique, du recyclage chimique par solvolyse (méthanolyse, glycolyse, hydrolyse…) ou encore du recyclage chimique par conversion thermique (cf. Fiche thématique : Les différentes technologies de recyclage du plastique www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/Les-differentes-technologies-de-recyclage-du-plastique.pdf).
Le recyclage mécanique, qui est la principale technique utilisée aujourd’hui pour le plastique PET, consiste en un broyage et une refonte de la matière utilisée dans le but de l’utiliser à nouveau. Si cette technologie est fiable et efficace pour un certain nombre de plastiques, elle connait aujourd’hui plusieurs limites : elle ne permet pas de séparer les polymères de leurs additifs, elle peut s’accompagner d’une dégradation du matériau d’origine à chaque cycle de recyclage, et enfin elle ne peut s’appliquer à certains plastiques particulièrement complexes.
En complément du recyclage mécanique, d’autres technologies de recyclage moléculaire sont développées, à l’exemple de la technologie Infinite Loop, qui est une technologie de recyclage par méthanolyse, à basse température (80°C) et sans pression. Cette technologie permet d’obtenir une haute pureté de monomère avec un très bon rendement. Elle offre ainsi plusieurs avantages :
- Un recyclage de déchets plastiques PET qui ne peuvent aujourd’hui pas être recyclés
- Un recyclage « à l’infini », sans dégradation de la qualité du plastique
- Une production PET d’un haut degré de pureté, de qualité vierge, utilisable par exemple dans les emballages de qualité alimentaire
- Une solution plus respectueuse de la planète, puisqu’elle nécessite peu d’énergie pour son fonctionnement et permet ainsi de réduire la consommation de gaz à effet de serre par rapport à la production initiale d’un plastique PET par procédé pétrochimique.
La segmentation de marché entre le PET mécanique et le PET chimique sera probablement réalisée sur des bases de marché, en fonction de l’offre, de la demande et des prix. Le prix du PET recyclé (rPET) chimique sera sûrement plus élevé que le rPET mécanique mais sa qualité sera meilleure puisque équivalente au PET vierge. En fonction de leur stratégie, de leurs besoins, de leur cahier des charges et de leur positionnement sur le marché, les metteurs sur le marché pourront n’utiliser que du rPET recyclé mécaniquement, ou un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, l’objectif de l’usine n’est pas de concurrencer le rPET mécanique, mais de concurrencer le PET vierge et d’éviter ainsi l’extraction de pétrole pour fabriquer de nouveaux plastiques.
Le projet PARKES prévoit la préparation annuelle de 145 000 tonnes de déchets plastiques issus de différentes sources de déchets (phase 1), pour alimenter plusieurs process de recyclage moléculaire et mécanique. Le plastique PET contenu dans ces déchets servira à alimenter l’usine de recyclage par dépolymérisation (étape 2), qui permettra la production de 70 000 tonnes/an de PET recyclé. Les autres plastiques (PE/PP/PS, PVC, PEBD, autres) seront eux dirigés vers d’autres sites de recyclage mécanique ou chimique. Le recyclage réalisé en phase 2 est bien un recyclage complémentaire au recyclage mécanique, qui doit rester la priorité pour les plastiques que l’on sait déjà recycler et vers lequel seront dirigés les autres déchets plastiques préparés en phase 1.
20. Matthieu ROBIN
Bonjour,
Puisque c’est un consortium, quel est le rôle de chacun dans ce projet et comment répartissent-ils l’engagement financier du projet ? L’entreprise SK GeoCentric est spécialisée dans la production de olefins (polypropylene et polyethylene) dont le PET peut être caractérisé comme un sous-produit. Or généralement, les producteurs de polyolefins poussent davantage pour les processus tels que la pyrolyse et la gasification. La présence d’une telle entreprise dans le projet me questionne sur deux points:
les déchets du processus vont-ils être envoyés en incinération ou dans un futur site de pyrolysis/gasification? A ma connaissance il n’y a pas de tel projet sur cette partie du territoire français.
Est-ce que ce site ne pourrait pas servir de base de pré-traitement des déchets pour avoir des intrants similaires pour d’autres sites de ce groupe?
Réponse :
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
Le projet PARKES serait financé à parts égales par les trois entreprises portant le projet, SUEZ RV France, Loop Industries et SK Geo Centric :
- La société SUEZ RV France, filiale du groupe SUEZ en matière de recyclage et de valorisation des déchets, apportera notamment son expertise sur la préparation des matières premières et sa connaissance des gisements en Europe.
- La société Loop Industries apportera la technologie de recyclage du PET par dépolymérisation à basse température et sans ajout de pression, qui sera utilisée dans le cadre du projet PARKES.
- Enfin, la société SK Geo Centric est un leader mondial dans la fabrication des plastiques. Elle mettra disposition son savoir-faire industriel dans la conception, la construction et l’exploitation des usines chimiques.
Les « coproduits » de la préparation des déchets pour Parkes (par exemple, les opercules des barquettes de jambon) seront recyclés mécaniquement si la qualité obtenue le permet. Si ce n’est pas le cas, ils pourraient en effet être orientés vers des process de pyrolyse. Il n’y a à ce jour pas de projet annoncé dans la région Grand Est, mais il y en a un prévu en région parisienne et un autre en Normandie, et d’autres pourraient voir le jour dans les années à venir.
Le principe de l’unité de préparation des déchets plastiques du projet PARKES est d’optimiser le recyclage, et d’adapter les process en fonction des cahiers des charges des besoins finaux. Cette unité de préparation pourrait ainsi être utilisée comme base de pré-traitement pour SK Geo Centric, sous réserve que la société développe des projets pouvant utiliser les plastiques préparés.
19. Jean-Luc DUBOIS
Je m’étonne des valeurs de consommation d’eau. Pour la phase de tri des 145 kt/an la consommation serait de 100 000 à 200 000 m3/an. Pour la phase de recyclage et production de 70000 t/an, la consommation monte à 840 000 m3/an. En supposant que cette consommation soit liée à du refroidissement – pertes par évaporation – j’arrive à une consommation énergétique bien plus élevée que celle annoncée (50 MW). Le procédé de dépolymérisation – repolymérisation est décrit comme étant en absence d’eau, donc la consommation d’eau pour la phase de recyclage semble élevée. Par contre pour la phase de tri, qui nécessite un lavage des déchets elle semble faible. Ces eaux de lavage seront chargées en composés organiques. Par conséquent la DCO sera élevée, mais je n’ai pas trouvé comment seront traitées ces eaux usées. Je n’ai vu que le traitement des eaux de pluie. Merci d’apporter des précisions sur le traitement de l’eau et les origines des consommations.
Réponse :
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
Les consommations en eau indiquées dans le dossier de concertation sont des estimations préliminaires, qui vont être affinées dans le cadre de la rédaction du DDAE et des études de process détaillées.
Une unité de traitement des eaux sera intégrée à l’usine de préparation, afin de recycler au maximum les eaux de process, en traitant notamment la charge organique (DCO).
Pour maintenir une qualité de l’eau de refroidissement conforme aux exigences de l’usine de recyclage chimique, un flux de purge de cette eau sera prévu. Cela contribue également à la consommation totale d’eaux de l’usine de recyclage chimique.
Le schéma directeur de gestion des eaux process est en cours d’étude et sera présenté dans l’étude d’impact des DDAE.
18. Bertille BORDESSOULLES
Avez-vous estimé et comparé la création d’emplois générée par la création de cette usine en comparaison aux créations d’emplois qui pourraient être générées par des actions de prévention des déchets?
Réponse :
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
Le projet PARKES a pour objectif de substituer les plastiques vierges pétro-sourcés par des plastiques recyclés afin d’éviter l’utilisation du pétrole dans ces applications. Il prévoit la création de plus de 200 emplois directs pendant la phase d’exploitation et de 1000 à 1200 emplois induits (logistique, approvisionnement énergétique, accueil et hébergement des nouveaux salariés…).
Il s’inscrit dans la hiérarchie des modes de traitement, selon laquelle la priorité reste d’éviter la production des déchets, par des mesures de prévention, puis leur réutilisation quand cela est possible, puis le recyclage.
Le projet PARKES ne vise donc pas à se substituer aux politiques de prévention ou de réutilisation des déchets, mais à apporter une solution de recyclage complémentaire pour un certain type de déchets. La prévention des déchets relève des pouvoirs publics et des éco-organismes agréés, des entreprises mettant sur le marché des plastiques et des consommateurs. Il est ainsi complémentaire aux actions de prévention qui sont menées, mais n’a pas vocation à s’y substituer.
Par ailleurs, dans son rapport « Perspectives mondiales des plastiques » publié en 2022, l’OCDE prévoit une augmentation des déchets plastiques sur tous les continents d’ici 2060, dont une multiplication par 2 en Europe, et ce malgré toutes les actions de prévention.
17. Anaïs CORDIER
Quels types de plastique ou d’objets entreront dans l’usine? D’où viendra-t-il?
Quel est le bilan énergétique du processus et comment sera-t-il mesuré et suivi ? Quel est le bilan carbone et comment sera-t-il contrôlé ? Quelles sont les émissions prévues et comment seront-elles contrôlées et déclarées ?
Réponse :
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
Le projet PARKES permettrait d’accueillir les déchets plastiques en provenance de la consommation des ménages ou des activités économiques, en vue de leur recyclage.
L’approvisionnement de l’usine serait assuré par des gisements prioritairement en proximité (Grand Est, Haut de France, Allemagne) et s’adresserait à des gisements européens non valorisés à date (2/3 des emballes plastiques n’étant aujourd’hui pas valorisés en Europe et seuls 25% du PET mis sur le marché en Europe sont aujourd’hui recyclés). A terme, la zone de chalandise du projet PARKES pourrait être limitée à un périmètre d’environ 250 km autour du site. Le marché n’étant aujourd’hui pas suffisamment structuré, il n’est cependant pas exclu d’aller récupérer le plastique un peu plus loin dans un premier temps, par exemple en Angleterre.
Le bilan énergétique de l’usine serait composé par ces différents apports :
- Énergie thermique (vapeur) : 20 MW
- Énergie thermique (huile thermique) : 12 MW
- Besoin de froid (eau de refroidissement ambiante, eau glacée, eau glycolée) : 15 MW (incluses dans les autres postes) ;
- Énergie électrique : 20 MW ;
- Eau : Environ 100 m3/h.
Ces données seront ajustées suite aux études détaillées et seront disponibles lors de l’enquête publique. Le raccordement au réseau de gaz naturel est prévu pour secourir le besoin de chaleur par l’huile thermique, et un partenariat avec GazelEnergie prévoit l’utilisation majoritaire d’énergie décarbonée pour alimenter le projet Parkes.
Les indicateurs de suivi des consommations feront l’objet d’un bilan mensuel qui sera analysé afin d’optimiser ces consommations et les coûts associés
Plus largement, l’analyse de cycle de vie (ACV) du projet montre que la production et la valorisation de 70 000 tonnes de plastique PET recyclé émettrait 75 à 77 000 tonnes de CO2 équivalent/an, contre 360 000 tonnes/an si ce même PET était produit à base de pétrole comme c’est le cas aujourd’hui. Le projet PARKES permettrait donc une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
Les données préliminaires utilisées pour établir l’ACV du projet seront mises à jour avec les données réelles d’exploitation après démarrage des installations. La mise à jour de ces études sera également suivie par l’ADEME, dans le cadre du soutien financier apporté au projet
En tant qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le projet PARKES devra faire l’objet d’une autorisation environnementale délivrée par le préfet.
Dans le cadre de la préparation des dossiers de demande d’autorisation environnementale qui seront déposés par les maîtres d’ouvrage, une étude d’impact complète est en cours de réalisation sur la zone de sensibilité de l’installation. Il s’agit d’appréhender l’ensemble des potentiels impacts liés au projet (sur les populations et la santé humaine, sur l’air et le climat, sur la biodiversité, les paysages, etc.). L’ensemble de ces éléments seront consultables lors de la phase d’enquête publique, prévue en 2024.
L’étude d’impact définira des Valeurs Limites d’Émission (VLE) en concentrations et en flux pour l’ensemble des composés susceptibles d’être rejetés. La future exploitation devra donc respecter les objectifs règlementaires afin de maintenir la qualité du milieu naturel et à ne pas porter atteinte aux enjeux environnementaux (eau, air, sols, etc.). Des dispositifs seront mis en place sur les sites des deux usines afin de capter et traiter les émissions et autres composés issus de l’activité, comme un oxydateur thermique – dispositif permettant de détruire les Composés Organiques Volatils (COV) par la chaleur – ou un dispositif de brumisation industriel pour l’abatage des poussières.
En phase d’exploitation, le projet fera également l’objet d’un suivi rigoureux de ses émissions afin de prévenir tout potentiel impact sur l’environnement et la santé humaine, un arrêté préfectoral fixera les valeurs limites de rejets des installations et servira de référence pour les contrôles des installations.
Lors cette concertation préalable, un atelier thématique dédié aux enjeux environnementaux a été organisé le 10 octobre dernier. Nous vous invitons à consulter le compte-rendu de cette réunion, disponible sur le présent site internet : www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/CR-atelier-Enjeux-environnementaux.pdf
16. Jean-Luc DUBOIS
Les brevets de Loop Industries décrivent l’utilisation d’un solvant chloré (toxique) pour le procédé de dissolution/solvolyse. Je n’en ai pas vu la mention dans les documents présentés. Citation du texte des brevets: « In some embodiments, the non-polar solvent is a chlorinated solvent. In some embodiments, the non-polar solvent is dichloromethane, dichloroethane, tetrachloroethane, chloroform, tetrachloromethane, trichloroethane, or a combinations thereof. »
Il semble que ce soit un élément essentiel du procédé (voir par exemple le brevet US9550713B1). Comment sera gérée la pollution qui en découlera ?
Réponse :
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
Les observations que vous mentionnez sont exactes, cependant elles concernent la génération I de la technologie de Loop (dépolymérisation par hydrolyse).
Une motivation majeure pour améliorer le procédé de Loop était justement de pouvoir éviter d’utiliser des solvants chlorés.
La génération II de la technologie de Loop (dépolymérisation par méthanolyse), qui a été développée et testée depuis des années par Loop, s’est affranchie des solvants chlorés dans le processus de dépolymérisation et utilise seulement du méthanol comme solvant de réaction. C’est cette technologie qui va être mise en œuvre dans les usines commerciales.
15. Cécile DEMILLY
Comment le projet sera-t-il financé ?
Si le projet est financé par des fonds publics, existe-t-il d’autres projets qui auraient pu être financés pour la communauté ?
réponse :
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
Le projet PARKES serait financé par un investissement des trois entreprises portant le projet (SUEZ RV France, Loop Industries et SK Geo Centric), aujourd’hui liées par un « MOU » (memorandum of understanding) qui définit les intentions et contributions de chaque société dans la gestion du projet.
Sur un investissement total estimé à 440 millions d’euros, une aide de 50 millions d’euros a été demandée, dont 20 millions d’euros de subventions locales, dans le cadre de l’appel à projet de l’ADEME « solutions innovantes pour l’amélioration de la recyclabilité, le recyclage et la réincorporation des matériaux ».
La recherche de potentielles subventions complémentaires est en cours de finalisation auprès des différents partenaires institutionnels et des programmes de subventions publiques nationales et régionales susceptibles de participer au financement du projet.
Les aides apportées au projet sont des subventions classiques, qui ne mobiliseront aucun financement exceptionnel de la part des structures publiques. Il s’agit de subventions délivrées par des programmes dédiés spécifiquement à la création d’entreprises et sites industriels.
Par ailleurs, plusieurs dispositions sont prévues par la législation française pour encadrer et sécuriser les subventions publiques accordées aux entreprises. Ainsi, conformément aux dispositions de la loi du 29 mars 2014 visant à reconquérir l’économie réelle (« loi Florange »), le groupement sera soumis à l’obligation, en cas de cessation d’activité, de rechercher un repreneur, sous peine de sanctions : remboursement des subventions perçues, amendes administratives voire poursuites pénales.
14. Romain BOURSON
Question exprimée par Carte T
Quelles retombées économiques concrètes chiffrées ?
Quelles perspectives en termes d’emploi ?
Réponse :
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
Le projet Parkes, d’unités à Saint-Avold, représenterait un investissement direct de 440 millions d’euros pour la réalisation des deux usines, de préparation de matière plastique et de recyclage par dépolymérisation du plastique PET, sur le site précédemment occupé par la Cokerie de Carling.
Le projet PARKES prévoirait la création d’environ 200 emplois directs sur le territoire pendant la phase d’exploitation, et 1000 à 1200 emplois induits (logistique, approvisionnement énergétique, plateforme Chemesis, Accueil et hébergement des nouveaux salariés…)
Le groupement s’engage à faciliter l’accès à l’emploi à la population locale, pour la construction et pour l’exploitation de la future installation. Des partenariats entre le maître d’ouvrage, les collectivités locales, les organismes de formation et les acteurs de l’emploi du territoire pourront être envisagés pour identifier les besoins de main-d’œuvre, assurer le recrutement et proposer des formations si nécessaires. Dans cette optique, un atelier thématique a permis de recueillir les attentes du territoire en termes d’emploi et de formation, nous vous invitons à consulter le compte-rendu de cette réunion via ce lien : www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/PARKES-compte-rendu-Atelier-Emploi-et-formation.pdf
En termes de retombées fiscales, les exploitants devront s’acquitter de la taxe foncière communale et de la contribution économique territoriale, composée de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Ces retombées bénéficieront aux communes de Saint-Avold et L’Hôpital, mais également à la communauté d’agglomération Saint-Avold Synergie (CASAS) et au Département de la Moselle.
13. Lisa SALMON
Concernant le site de préparation de matières plastiques de 50 à 100 000 tonnes par an », s’agit- il de la quantité réellement disponible en intrant pour le recyclage ? ou s’agit-il des capacités maximales du site ? Puisque l’usine de recyclage chimique est prévue pour une capacité de 70 000 tonnes par an, comment la priorité donnée au recyclage mécanique peut-elle être garantie ?
Réponse :
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
Le projet PARKES prévoit la préparation annuelle de 145 000 tonnes de déchets plastiques issus de différentes sources de déchets (phase 1), pour alimenter plusieurs process de recyclage moléculaire et mécanique. Le plastique PET contenu dans ces déchets servira à alimenter l’usine de recyclage par dépolymérisation (étape 2), qui permettra la production de 70 000 tonnes/an de PET recyclé. Les autres plastiques (PE/PP/PS, PVC, PEBD, autres) seront dirigés vers d’autres sites de recyclage mécanique ou chimique.
L’usine de recyclage par dépolymérisation doit donc permettre le recyclage de certains plastiques très utilisés mais qui ne font aujourd’hui l’objet d’aucune valorisation. Il s’agit donc d’un recyclage complémentaire au recyclage mécanique, qui doit rester la priorité pour les plastiques que l’on sait déjà recycler.
12. Lisa SALMON
Une étude d’impact va-t-elle être réalisée ? Si oui, quand sera-t-elle rendue ? Sera-t-elle accessible au public ?
Réponse :
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
En tant qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le projet PARKES devra faire l’objet d’une autorisation environnementale délivrée par le préfet.
Dans le cadre de la préparation des dossiers de demande d’autorisation environnementale qui seront déposés par les maîtres d’ouvrage, une étude d’impact est en cours de réalisation. Cette étude d’impact sera consultable dans son intégralité lors de la phase d’enquête publique, prévue au second semestre 2024.
11. Bastien FERRETTI
Bonjour,
Quels sont les principaux produits et sous-produits résultant du processus ? Quel est le bilan énergétique de l’usine (déchets utilisés pour alimenter le processus ou utilisés comme produit de sortie) ? Les déchets du processus seront-ils gérés sur place ou transportés vers un autre site ? Enfin, comment les émissions liées au traitement de ces déchets seront-elles contrôlées à l’extérieur du site ?
Réponse:
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
Le projet PARKES permettrait d’accueillir les déchets plastiques en provenance de la consommation des ménages ou des activités économiques, en vue de leur recyclage.
Pour la 1e phase de préparation des matières plastiques, il est prévu la préparation annuelle de 145 000 tonnes de déchets plastiques, sous forme de paillettes. Le plastique PET contenu dans ces déchets servira alimenter l’usine de recyclage par dépolymérisation (étape), qui permettra la production de 70 000 tonnes/an de PET recyclé.
Les autres types de plastiques (PE/PP/PS, PVC, PEBD, autres) seront dirigés vers d’autres sites de recyclage mécanique ou chimique. Ces coproduits plastiques représentent 31 à 45% des déchets entrants en phase 1.
En phase 2, en plus des 70 000 tonnes de PET recyclé, il résulterait du processus de recyclage des déchets des déchets ultimes (additifs, colorants). Ces déchets seront dirigés vers des filières spécialisées de traitement et de valorisation énergétique. Le reste est composé d’eau, évacuée par évaporation lors du process.
Au total, une tonne de déchets entrants est composée à 48% de plastique PET recyclable, 45% de co-produits plastiques, 5% d’eau et 2% de déchets ultimes.
Le bilan énergétique de l’usine serait composé par ces différents apports :
- Énergie thermique (vapeur) : 20MW ;
- Énergie thermique (huile thermique) : 12MW ;
- Besoin de froid (eau de refroidissement ambiante, eau glacée, eau glycolée) : 15MW (incluses dans les autres postes) ;
- Énergie électrique : 20MW ;
- Eau : Environ 100 m3/h.
Plus largement, l’analyse de cycle de vie (ACV) du projet montre que la production et la valorisation de 70 000 tonnes de plastique PET recyclé émettrait 75 à 77 000 tonnes de CO2 équivalent/an, contre 360 000 tonnes/an si ce même PET était produit à base de pétrole comme c’est le cas aujourd’hui. Le projet PARKES permettrait donc une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
En tant qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le projet PARKES devra faire l’objet d’une autorisation environnementale délivrée par le préfet.
Dans le cadre de la préparation des dossiers de demande d’autorisation environnementale qui seront déposés par les maîtres d’ouvrage, une évaluation environnementale complète est en cours de réalisation sur la zone de sensibilité de l’installation. Il s’agit d’appréhender l’ensemble des potentiels impacts liés au projet (sur les populations et la santé humaine, sur l’air et le climat, sur la biodiversité, les paysages, etc.). L’ensemble de ces éléments seront consultables lors de la phase d’enquête publique, prévue en 2024.
L’étude d’impact définira des Valeurs Limites d’Émission (VLE) en concentrations et en flux pour l’ensemble des composés susceptibles d’être rejetés. La future exploitation devra donc respecter les objectifs règlementaires afin de maintenir la qualité du milieu naturel et à ne pas porter atteinte aux enjeux environnementaux (eau, air, sols, etc.). Des dispositifs seront mis en place sur les sites des deux usines afin de capter et traiter les émissions et autres composés issus de l’activité, comme un oxydateur thermique – dispositif permettant de détruire les Composés Organiques Volatils (COV) par la chaleur – ou un dispositif de brumisation industriel pour l’abatage des poussières.
En phase d’exploitation, le projet fera l’objet d’un suivi rigoureux de ses émissions afin de prévenir tout potentiel impact sur l’environnement et la santé humaine.
10. Chantal MOREL
Question exprimée par Carte T
Quelle sera la pollution ? Sur l’environnement et la santé de la population, ainsi que de la faune !
Réponse:
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
En tant qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le projet PARKES devra faire l’objet d’une autorisation environnementale délivrée par le préfet.
Dans le cadre de la préparation des dossiers de demande d’autorisation environnementale qui seront déposés par les maîtres d’ouvrage, une étude d’impact complète est en cours de réalisation sur la zone de sensibilité de l’installation. Il s’agit d’appréhender l’ensemble des potentiels impacts liés au projet (sur les populations et la santé humaine, sur l’air et le climat, sur la biodiversité, les paysages, etc.). L’ensemble de ces éléments seront consultables lors de la phase d’enquête publique, prévue en 2024.
En fonction des résultats de cette évaluation environnementale, et afin de rendre l’impact du projet négligeable sur l’environnement, des mesures seront mises en place dès la conception du projet, selon la démarche ERC (éviter, réduire, compenser). Il s’agit d’abord d’éviter tout impact, ensuite de réduire autant que possible les impacts du projet. Enfin, si après ces mesures d’évitement et de réduction il reste des impacts résiduels, des mesures de compensation seront définies, qui peuvent par exemple passer par la recréation de friches afin de recréer un écosystème vis-à-vis de certaines espèces.
L’étude d’impact définira des Valeurs Limites d’Émission (VLE) en concentrations et en flux pour l’ensemble des composés susceptibles d’être rejetés. La future exploitation devra donc respecter les objectifs règlementaires afin de maintenir la qualité du milieu naturel et à ne pas porter atteinte aux enjeux environnementaux (eau, air, sols, etc.)
En phase d’exploitation, le projet fera également l’objet d’un suivi rigoureux de ses émissions afin de prévenir tout potentiel impact sur l’environnement et la santé humaine.
Lors cette concertation préalable, un atelier thématique dédié aux enjeux environnementaux a été organisé le 10 octobre dernier. Nous vous invitons à consulter le compte-rendu de cette réunion via ce lien : www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/CR-atelier-Enjeux-environnementaux.pdf
9. Claudine DRIANT
Des nuisances sont-elles prévues ? Des pollutions vont-elles être engendrées par le projet ? Si oui, lesquelles et à combien sont-elles estimées ? Quelle est la proximité de l’installation par rapport aux habitations environnantes ? Existe-t-il des inquiétudes quant à la possibilité de causer des dommages disproportionnés aux riverains ? Des mesures compensatoires ou d’évitement sont-elles prévues ?
Réponse :
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
En tant qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le projet PARKES devra faire l’objet d’une autorisation environnementale délivrée par le préfet.
Dans le cadre de la préparation des dossiers de demande d’autorisation environnementale qui seront déposés par les maîtres d’ouvrage, une évaluation environnementale complète est en cours de réalisation sur la zone de sensibilité de l’installation. Il s’agit d’appréhender l’ensemble des potentiels impacts liés au projet (sur les populations et la santé humaine, sur l’air et le climat, sur la biodiversité, les paysages, etc.). L’ensemble de ces éléments seront consultables lors de la phase d’enquête publique, prévue en 2024.
En fonction des résultats de cette évaluation environnementale, et afin de rendre l’impact du projet négligeable sur l’environnement, des mesures seront mises en place dès la conception du projet, selon la démarche ERC (éviter, réduire, compenser). Il s’agit d’abord d’éviter tout impact, ensuite de réduire autant que possible les impacts du projet. Enfin, si après ces mesures d’évitement et de réduction il reste des impacts résiduels, des mesures de compensation seront définies, qui peuvent par exemple passer par la recréation de friches afin de recréer un écosystème vis-à-vis de certaines espèces.
L’étude d’impact définira des Valeurs Limites d’Émission (VLE) en concentrations et en flux pour l’ensemble des composés susceptibles d’être rejetés. La future exploitation devra donc respecter les objectifs règlementaires afin de maintenir la qualité du milieu naturel et à ne pas porter atteinte aux enjeux environnementaux (eau, air, sols, etc.)
En phase d’exploitation, le projet fera également l’objet d’un suivi rigoureux de ses émissions afin de prévenir tout potentiel impact sur l’environnement et la santé humaine.
Les habitations les plus proches du site sont localisées à environ :
- 150 m au nord le long de la D26D, commune de Carling ;
- 250 m au sud-ouest le long de la route de Haslach, commune de Saint-Avold ;
- 280 m à l’est le long de l’impasse des Ponts, commune de L’Hôpital ;
- 330 m au nord-est sur la rue de Metz (D26D), commune de Carling.
En termes de sécurité industrielle, l’actuelle plateforme Chemesis est aujourd’hui classée Seveso et bénéfice à ce titre d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Pour le projet PARKES, l’unité de recyclage serait également classée Seveso, ce qui implique la réalisation d’une étude de danger qui permettra notamment d’identifier les risques et les mesures nécessaires à mettre en place pour réduire ces risques.
Deux ateliers thématiques dédiés, l’un aux enjeux environnementaux, l’autre à la sécurité industrielle, seront organisés le 10 et le 18 octobre. Nous vous invitons à vous inscrire sur ce site pour participer à ces temps d’échange : https://www.concertation-projet-parkes.fr/je-participe/
Nous vous remercions pour votre question.
8. Gina TACCORI
Pour le moment, les débouchées envisagés pour ce site se cantonnent à l’industrie alimentaire, comment la priorité est-elle assurée pour le recyclage mécanique ? Sachant que le site de préparation de la matière plastique permettra un flux d’intrant constant et uniforme, le recyclage mécanique est l’option la plus logique d’un point de vue environnemental, et cela d’autant plus qu’actuellement, seulement le recyclage mécanique des bouteilles de PET est considéré comme « non dangereux » par l’Agence européenne de la sécurité alimentaire.
La technologie au cœur de votre projet est la methanolysis fonctionnant principalement sur le PET dont une grande partie se situe dans les déchets des emballages et textiles, comment les gestionnaires du site envisagent assurer le recyclage en boucle fermée du PET alimentaire (d’une application alimentaire a une autre) ? En effet, assurer la circularité du matériel vise à le garder sur des applications similaires le plus longtemps possible et ainsi ne pas avoir des déchets de PET alimentaires transformés en textile.
Réponse :
Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.
La segmentation de marché entre le PET mécanique et le PET chimique sera probablement réalisée sur des bases de marché, en fonction de l’offre, de la demande et des prix. Le prix du PET recyclé (rPET) chimique sera sûrement plus élevé que le rPET mécanique mais sa qualité sera meilleure puisque équivalente au PET vierge. En fonction de leur stratégie, de leurs besoins, de leur cahier des charges et de leur positionnement sur le marché, les metteurs sur le marché pourront n’utiliser que du rPET recyclé mécaniquement, ou un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, l’objectif de l’usine n’est pas de concurrencer le rPET mécanique, mais de concurrencer le PET vierge et d’éviter ainsi l’extraction de pétrole pour fabriquer de nouveaux plastiques.
L’unité de préparation de matières plastiques du projet PARKES permettra un flux d’intrant constant et uniforme pour le réacteur de dépolymérisation. Ce flux uniformisé par la préparation sera composé d’un mélange de barquettes multicouches, de fibres, de films de purges, etc, ce qui n’est pas acceptable en recyclage mécanique qui demande une homogénéité des sources (uniquement des bouteilles, par exemple) et une pureté très élevée qui n’est pas celle recherchée pour l’approvisionnement du projet PARKES.
L’objectif du projet n’est pas de faire du recyclage en boucle fermée sur les objets plastiques qui seront recyclés, mais d’utiliser des déchets non recyclables mécaniquement pour les intégrer dans des bouteilles et emballages alimentaires. Des boucles d’économie circulaires seront créées :
- Une bouteille d’eau transparente sera recyclée mécaniquement en bouteille d’huile alimentaire verte transparente ;
- La bouteille d’huile alimentaire sera recyclée mécaniquement en fibres textiles ;
- La fibre textile sera recyclée par dépolymérisation en bouteille d’eau transparente.
Pour répondre à votre dernière remarque, le projet PARKES ne vise pas à transformer des déchets de PET alimentaires en textile mais bien l’inverse, c’est-à-dire la transformation de déchets textiles en PET alimentaires.
Nous vous souhaitons une bonne journée.
7. Jérôme KETE
Bonjour
Ce projet m’inquiète pour les générations présentes et futures quant à la pollution PPM 2,5 et PPM 1.0 et quand au risque industriel.
A une époque où notre économie a besoin de prendre le virage de la transition environnementale et de reduire nos gaz à effets de serre drastiquement à l’horizon 2030 et plus largement 2050, je m’interroge comment ce projet s’intègre dans cette optique, d’autant plus que le terrain occupé par la Cokerie est pollué.
Merci
Bien cordialement.
Réponse :
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
Une campagne de mesure de l’état initial de la qualité de l’air a été réalisée afin d’identifier les concentrations de polluants, dont les particules fines, présents à l’état actuel sans le projet (ce qui équivaut au bruit de fond du site industriel). Ces mesures seront prises en compte dans l’étude d’impact et plus précisément dans la démarche d’évaluation des risques sanitaires (ERS).
L’ERS permet de hiérarchiser les différentes substances émises par le site, leurs sources et les voies d’exposition, en vue de définir des stratégies de prévention et de gestion spécifiques à la future installation. Cette étude intégrera une modélisation de la dispersion atmosphérique des polluants potentiellement émis par le site. L’ERS permettra également d’évaluer l’impact du projet sur la population locale et de mettre en place, par la suite, une stratégie de surveillance de la qualité de l’air et de définir les Valeurs Limites d’Émission (VLE) en concentrations et en flux pour l’ensemble des composés susceptibles d’être rejetés.
L’ensemble de ces documents, présents dans le Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE), seront accessibles et consultables par le public lors de l’enquête publique.
La future exploitation devra respecter les objectifs règlementaires afin de maintenir la qualité du milieu naturel et à ne pas porter atteinte aux enjeux environnementaux. Des dispositifs seront mis en place sur les sites des deux usines afin de capter et traiter les émissions et autres composés issus de l’activité.
Concernant plus spécifiquement les effluents gazeux des process de dépolymérisation/polymérisation, ils seront canalisés et dirigés vers un oxydateur thermique afin, notamment, de détruire les Composés Organiques Volatils (COV) par la chaleur.
Le process de préparation de matières plastiques sera réalisé dans un bâtiment fermé et sous aspersion d’eau : il ne sera donc pas émetteur de poussières
Quels qu’ils soient, l’ensemble des effluents respectera les exigences règlementaires fixées dans les arrêtés préfectoraux d’exploitation. Le groupement s’engage par ailleurs à mettre en œuvre les meilleures techniques disponibles pour réduire au maximum les impacts des deux unités.
En phase d’exploitation, le projet fera également l’objet d’un suivi rigoureux de ses émissions afin de prévenir tout potentiel impact sur l’environnement et la santé humaine : La surveillance des rejets est une mesure obligatoire dont les modalités seront définies par l’arrêté préfectoral d’autorisation. Il déterminera les paramètres à suivre, les conditions de prélèvements et d’analyse et la fréquence de suivi. En complément de l’autosurveillance qui sera faite par l’exploitant, des contrôles seront réalisés par des organismes extérieurs a minima une fois par an. Enfin, des contrôles inopinés diligentés par les services de l’État pourront être réalisés à tout moment.
En termes de risque industriel, l’unité de recyclage par dépolymérisation sera classée SEVESO seuil haut en raison de la nature et de la quantité des produits qui seront utilisés, au premier rang desquels le méthanol. Pour rappel, la plateforme Chemesis de Saint-Avold est elle-même classée Seveso seuil haut en raison des activités industrielles déjà présentes sur le territoire et bénéficie à ce titre d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT).
Dans le cadre de la rédaction du DDAE, des études de danger sont en cours de réalisation : elles ont pour but d’identifier les risques potentiels et de définir les moyens de prévention permettant de les limiter. A ce niveau d’avancement des études de danger, trois principaux risques ont été identifiés :
- Un risque incendie lié au stockage de matières plastiques en bâtiments et en silos ;
- Un risque incendie, inflammation d’un nuage accidentel, explosion d’un équipement et pollution lié au stockage et à l’utilisation de méthanol et d’autres produits chimiques ;
- Un risque incendie lié à l’utilisation d’huile thermique à haute température.
En réponse à chacun de ces risques, chaque étude de danger devra présenter l’ensemble des moyens qui seront mis en place en termes de prévention et de lutte contre les sinistres (organisation des stockages, barrières techniques de sécurité, détection incendie, système d’extinction automatique, etc.).
Plus largement, le projet s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et de réduction de l’impact environnemental de la production de plastique.
Une analyse du cycle de vie a été réalisée afin de mesurer les impacts CO2 du projet Parkes. Cette méthode d’évaluation sert à définir le bilan environnemental d’un projet et à mesurer les « gains environnementaux » qu’il permet. Pour mener cette ACV, l’ensemble des étapes ont été prises en compte, de la collecte de la matière première à la fin de vie des déchets qui sortent du process, en passant par les phases de tri, d’acheminement et de fonctionnement de l’usine. Il ressort de cette analyse que la production et la valorisation de 70 000 tonnes de plastique PET recyclé émettrait 75 à 77 000 tonnes de CO2 équivalent/an, contre 360 000 tonnes/an si ce même PET était produit à base de pétrole comme c’est le cas aujourd’hui. Le projet PARKES permettrait donc une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) émis pour la production de plastique PET.
Enfin, le terrain envisagé pour l’installation du projet PARKES est aujourd’hui en phase de dépollution. Ces travaux sont réalisés par l’Établissement Public Foncier de Grand Est (EPFGE), conformément à l’arrêté préfectoral du 16 juin 2021 ( www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/07/Arrete-16-juin-2021_Depollution.pdf ). Ces travaux seront entièrement financés par l’argent des Cokes de Carling consigné par le liquidateur, évitant ainsi un éventuel impact sur la fiscalité locale.
Lors cette concertation préalable, un atelier thématique dédié aux enjeux environnementaux a été organisé le 10 octobre dernier et un autre sur les risques industriels s’est tenu le 18 octobre. Nous vous invitons à consulter les comptes-rendus de ces ateliers, disponibles sur le présent site internet : www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/CR-atelier-Enjeux-environnementaux.pdf et www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/CR-Atelier-thematique-risques-industriels-PARKES.pdf .
6. Richard KRAUSE
1) à propos des odeurs, vous connaissez les éléments de sortie, donc même testés à petite échelle, vous devriez pouvoir répondre aux détracteurs de cet énorme reproche qui peut être fait au projet, non ?
2) comment et pourquoi votre process de dépolymérisation plutôt que d’ autres existants a t’il été préféré ?
3) comment est déterminée la capacité des différents appareils dans la chaîne de production, lavage,… lecteur optique, …séparateur,…purificateur,…
Réponse :
Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.
L’activité du projet PARKES sera organisée autour de deux usines complémentaires :
La première sera dédiée à la préparation de matières plastiques. Les déchets fermentescibles seront exclus du plan d’approvisionnement, leur part dans les déchets entrants sera très marginale et le risque d’odeur limité. Les matières plastiques seront majoritairement reçues sous la forme de balles compactées, ne générant pas d’odeur hors du périmètre de l’installation, selon le retour d’expérience des recycleurs mécaniques d’emballages plastiques depuis de nombreuses années.
La deuxième usine du projet PARKES, dédiée à la dépolymérisation du plastique PET, disposera de dispositifs efficaces de capture et traitement des émissions gazeuses provenant du procédé chimique de traitement des déchets plastiques. Ce dispositif, nommé oxydateur thermique, permettra de détruire les Composés Organiques Volatils (COV) par la chaleur afin d’écarter tout risque de nuisances olfactives. Cet équipement fera l’objet d’un contrôle régulier afin d’assurer son bon fonctionnement et son efficacité.
Un démonstrateur de la technologie Infinite Loop, qui sera utilisée pour le projet PARKES est actuellement en activité au Canada, permettant de tester en conditions réelles les équipements et mesures de confinement et de traitement des odeurs décrits plus haut. Cet outil industriel, bien qu’installé à proximité d’habitations, ne génère aucune nuisance olfactive et n’a fait l’objet d’aucun signalement par les riverains proches.
Il existe aujourd’hui différentes technologies de recyclage du plastique PET, qu’il s’agisse du recyclage mécanique, du recyclage chimique par solvolyse (méthanolyse, glycolyse, hydrolyse…) ou encore du recyclage chimique par conversion thermique (cf. Fiche thématique : Les différentes technologies de recyclage du plastique www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/Les-differentes-technologies-de-recyclage-du-plastique.pdf)
Le recyclage mécanique, qui est la principale technique utilisée aujourd’hui pour le plastique PET, consiste en un broyage et une refonte de la matière utilisée dans le but de l’utiliser à nouveau. Si cette technologie est fiable et efficace pour un certain nombre de plastiques, elle connait aujourd’hui plusieurs limites : elle ne permet pas de séparer les polymères de leurs additifs, elle peut s’accompagner d’une dégradation du matériau d’origine à chaque cycle de recyclage, et enfin elle ne peut s’appliquer à certains plastiques particulièrement complexes.
En complément du recyclage mécanique, d’autres technologies de recyclage moléculaire sont développées, à l’exemple de la technologie Infinite Loop, qui est une technologie de recyclage par méthanolyse, à basse température (80°C) et sans pression. Cette technologie permet d’obtenir une haute pureté de monomère avec un très bon rendement.
Elle offre ainsi plusieurs avantages :
- Un recyclage de déchets plastiques PET qui ne peuvent aujourd’hui pas être recyclés
- Un recyclage « à l’infini », sans dégradation de la qualité du plastique
- Une production PET d’un haut degré de pureté, de qualité vierge, utilisable par exemple dans les emballages de qualité alimentaire
- Une solution plus respectueuse de la planète, puisqu’elle nécessite peu d’énergie pour son fonctionnement et permet ainsi de réduire la consommation de gaz à effet de serre par rapport à la production initiale d’un plastique PET par procédé pétrochimique.
Les porteurs du projet Parkes ont défini la capacité globale de l’usine de production de PET recyclé. Pour arriver à cet objectif, différentes étapes sont nécessaires : préparation de déchets, dépolymérisation, purification des monomères et repolymérisation pour fabriquer du PET.
L’étape de préparation s’apparente à un process de recyclage mécanique : le dimensionnement des équipements nécessaires (tri optique, lavage) est effectué par les fabricants d’équipement, en fonction des cahiers des charges établis par les porteurs du projet Parkes (incluant notamment les quantités et typologies de déchets à recycler ainsi que des caractéristiques souhaitées en entrée de process de dépolymérisation).
Les équipements nécessaires à la dépolymérisation et à la purification des monomères ont été définis par le partenaire Loop, à partir de l’opération de l’unité pilote.
Les équipements de polymérisation sont identiques à ceux utilisés pour produire du PET vierge : ils ont donc été dimensionnés sur ces mêmes bases.
Nous vous souhaitons une bonne journée.
5. Jérémie HALTER
Savez-vous déjà comment va s’organiser l’acheminement des matières premières sur le site ?
Étant un transporteur du secteur soucieux de l’écologie, ce projet m’intéresse très particulièrement. Ce serait un plaisir de pouvoir travailler avec vous.
Réponse :
Nous vous remercions pour votre question et pour l’intérêt que vous portez au projet.
L’acheminement des matières premières du site PARKES se fera essentiellement par voie routière.
Le transport par voie ferrée fait également partie des moyens envisagés, grâce aux infrastructures ferroviaires de Saint-Avold et la gare de triage de Creutzwald ainsi qu’à l’évolution des infrastructures logistiques locales.
Nous vous souhaitons une bonne journée.
4. Mathilde GESTALDER
Quelle sera la technologie utilisée? A-t-elle prouvé son efficacité dans des conditions d’exploitation réelles, ou seulement dans un laboratoire ? Ce procédé a-t-il été utilisé à cette échelle ailleurs ?
Réponse :
Nous vous remercions pour votre question.
L’unité de recyclage du plastique PET de Saint-Avold utilisera la technologie développée par Loop Industries, qui est une technologie innovante de recyclage par dépolymérisation à basse température et sans ajout de pression. Cette technologie permet de transformer des déchets de plastique PET difficilement recyclables et sans valeur, en une résine de PET 100% recyclée de qualité vierge.
Un démonstrateur de la technologie Infinite Loop est actuellement opérationnel sur le site de Terrebonne au Canada. La première usine basée sur cette technologie est en cours d’étude en Corée et sa construction devrait être entamée cette année, pour une mise en marche dès 2025.
Pour plus d’informations sur la technologie utilisée, le fonctionnement des installations est présenté dans le dossier de concertation (à partir de la page 35), disponible depuis ce site internet : https://urlz.fr/nKdj
Nous vous souhaitons une bonne journée.
3. Jessica ALONGE
Bonjour, étant une future habitante de l’hôpital, j’aimerais savoir si cette nouvelle industrie impactera la qualité de l’air. Y aura t’il des cheminées qui rejèterons dans l’air. Si oui ces rejets sont-ils contrôlés ? Sont-ils nocifs pour la santé? Cordialement
Réponse :
Nous vous remercions pour votre question.
Le méthanol étant utilisé comme solvant, il faut s’attendre à des rejets gazeux composés majoritairement de vapeur de méthanol. A ce stade du projet, Il n’est pas prévu de rejets en régime continu, seules les opérations transitoires et occasionnelles seront susceptibles de générer des rejets gazeux.
Ces rejets seront alors canalisés vers un oxydateur thermique chargé de bruler les éventuels composés organiques volatils et supprimer ainsi toute nuisance olfactive.. Dans tous les cas, les gaz générés seront canalisés et dirigés vers un oxydateur thermique( procédé qui utilise l’énergie thermique, pour dégrader des matières et les rendre inertes). Les poussières dans le bâtiment de process seront quant à elles collectées par un système de dépoussiérage centralisé et filtrées avant rejet de l’air.
L’ensemble des effluents gazeux respectera les exigences réglementaires fixées dans les arrêtés préfectoraux d’exploitation, afin d’écarter tout risque pour la santé humaine et la qualité de l’air dans le périmètre proche du site.
Nous vous souhaitons une bonne journée.
2. Michel GAUTHIER
Est-il prévu dans votre projet l’installation de panneaux voltaïques et éventuellement celui d’éoliennes sur le site ?
Michel GAUTHIER
Groupe local EELV Moselle-Est
Réponse :
Nous vous remercions pour votre question.
A ce stade, il est en effet envisagé l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture des bâtiments, qui permettraient d’alimenter nos unités en électricité. Au regard des besoins énergétiques du projet, ces installations ne seront cependant pas suffisantes pour assurer seules l’autonomie énergétique du site.
L’installation d’éoliennes n’est en revanche pas prévue pour notre site, du fait notamment des contraintes techniques et règlementaires liées à ces installations (distance aux habitations, réseaux, données aéronautiques, etc.).
Nous vous souhaitons une bonne journée.
1. Michel GAUTHIER
Suite à la Réunion publique d’ouverture:
Vous annoncez que vous ne traiterez que 48% des déchets qui rentreront dans votre usine ?
Je suppose que les 52% restant sortiront de l’usine, par camion ?
Vous annoncez un flux logistique de 40 camions par jour.
Cette donnée comprend-t-elle le flux sortant des déchets non utilisés ?
Dans le futur, comptez vous, peut être par du tri plus en amont, réduire cette part de déchets et son transport entré sortie ?
Réponse :
Nous vous remercions pour votre question.
Nos prévisions de trafic, dans l’hypothèse où 100% de la logistique serait assurée par voie routière, incluent l’ensemble des flux entrants et sortants de notre site. Ainsi la part des déchets non traités par nos installations est comprise dans nos prévisions de trafic, estimé à 6 camions/heure soit 60 camions/jour, sachant qu’aucun camion ne circulera le weekend.
Par ailleurs, grâce aux infrastructures ferroviaires de Saint-Avold et de la gare de triage de Creutzwald, il est envisagé de développer des livraisons de matières premières par voie ferrée, au fur et à mesure du développement des infrastructures logistiques permettant de desservir les clients et les fournisseurs.
Les technologies de tri des plastiques existantes sont amenées à s’adapter à de nouveaux procédés de recyclage et de réemploi des matières plastiques comme celui développé sur notre site. Un dialogue constant sera engagé avec les professionnels de la collecte et du tri des déchets afin d’affiner notre approvisionnement en déchets plastiques et ainsi réduire la part de déchets non exploitable dans nos installations, ce qui amènerait à réduire le tonnage de déchets entrants.
Nous vous souhaitons une bonne journée.
Avis
25. Elisabeth BURNET
Avis exprimé par Carte T
Merci de m’adresser les coordonnées email de l’entité qui centralise les candidatures professionnelles.
Wish you a sucessfull business story !!!
24. Martine HARTMANN
Avis exprimé par Carte T
Nous sommes absolument contre, nous résidons à proximité, alors bonjour la pollution, nous sommes déjà assez pollué avec les usines à proximité sans en rajouter encore une.
23. Alain PRADEL
Comment réduire nos déchets si nous ne soutenons pas ce type d’activité à se développer ?
Il est primordial que nous puissions, recycler et valoriser nos déchets plastiques en leur donnant une seconde vie, plutôt que de les enfouir sans se poser de questions…!
Il est temps de prendre conscience de la pollution générée par les déchets, et agir pour laisser une terre propre aux générations futures.
Ce projet est un vrai tremplin pour le développement de l’économie circulaire et s’inscrit totalement dans la politique du développement durable.
Comment ne pas être favorable au projet PARKES ?
Avis donc très favorable.
22. Jean-Marc PASCOLO
Mettre sous le nez de 10.000 habitants cette usine n’est pas forcément une excellente idée. D’autant plus que le site n’est pas dépollué et contient du benzène : 20 000 fois la quantité autorisée. Le site est aussi signalé dans « l’Atlas des zones polluées par le PCB » (polychlorobiphényles). L’Atlas présente les informations tirées de la base de données BASOL sur les sites et sols pollués, de la base nationale de données BASIAS qui regroupe les inventaires historiques régionaux d’activités industrielles et de services susceptibles d’avoir engendré une pollution de l’environnement et la base de données ARIA du Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles (BARPI). Les sols du site (qui s’étend sur plus de 50 ha) sont perméables et gréseux et contiennent 20 000 fois plus de benzène que ce qui est autorisé ! Et vous voulez faire travailler des gens là-dessus !
En plus cette usine aura besoin de vapeur et celle-ci proviendra du groupe 6 de la centrale thermique Émile Huchet qui fonctionne actuellement avec 300 000 tonnes de charbon importé d’Australie, de Colombie et d’Afrique du Sud. Et un mix futur probable de pellets issus de la biomasse des forêts locales. Bonjour le CO2 ! Sans compter les besoins en eau qui sera pompée dans la nappe phréatique au détriment des besoins naturels locaux. Avec une prévision alarmante à la baisse sur le long terme. Et tout ça à proximité de zones classées NATURA 2000. Franchement, le secteur pourrait évoluer d’une autre façon que de devenir une poubelle industrielle. Et on ose nous parler de CO2 et d’écologie.
21. Bernard RICAUD
Bonjour, En URGENCE, en 2020 les Chinois ont construit un hôpital de 1000 lits en moins de 1 mois!
En URGENCE, en 2023 en Europe pour construire une usine de dépollution PET, il nous faut 36 mois!
20. Paulette DUFOUR
Ce projet me semble particulièrement pertinent dans le contexte du moment. Il traite un process moderne respectueux de l’environnement et des riverains.
Sous l’angle environnemental, il a pour vocation de contribuer aux objectifs européens, nationaux et régionaux en matière de gestion des déchets et d’économie circulaire.
La région a besoin de projets, en particulier de projets industriels qui contribuent, même faiblement, mais toujours de façon positive à l’emploi local durable. Il contribuera à l’autonomie de la Région Grand Est pour la gestion de ses déchets.
À noter également que ce projet d’économie circulaire PARKES, nécessaire au développement et à la pérennisation du tissu industriel, participera à la revalorisation des friches industrielles du territoire et à la réduction de la consommation d’énergie fossile. La préservation durable de notre environnement et la réduction de notre emprunte CO2 est une chance pour Saint-Avold.
19. Jean-Baptiste LUSSON
Ci-joint la carte de représentation de nos attentes en termes de biodiversité, paysage et histoire sur le site.
(Document joint via ce lien)
Le schéma ci-dessus représente la zone matérialisant initialement le point bas des écoulements naturels du secteur. Il est aujourd’hui détruit et occupé par l’ovoïde nord qui collecte encore des effluents j’imagine (hors normes ?).
Nous souhaitons que la zone en bleu sur le schéma constitue une zone d’évitement/réduction des impacts sur l’environnement.
Elle sera favorable à la biodiversité, et pourra constituer un corridor paysager et de déplacement de la faune (tvb).
Restant à votre disposition pour échanger sur ce sujet.
JB Lusson
Association GECNAL Warndt Pays de Nied
18. Yann HABFAST
Avis favorable car l’activité permettant la valorisation de déchets, d’où moins de gaspillage. Projet en faveur du développement de l’économie verte, produisant des effets positifs sur l’économie et l’emploi. Projet parfaitement en phase avec les enjeux de transition écologique.
17. Franck LOVICHI
Un projet novateur, en avance sur son temps, avec des retombées fiscales pour le territoire. Je valide.
16. Daniel HAMANT
Avis exprimé par Carte T
Pour ma part, je trouve que c’est un très bon projet.
15. Alexis GRAEF
Avis exprimé par Carte T
Je suis fortement intéressé par le projet.
Je possède un Bac Pro en Pilotage de ligne de production ainsi qu’un BTS en Usinage.
14. Salem CHADLI
Premier constat : un sac plastique met 450 ans pour une dégradation totale, et jusqu’à 1 000 ans pour une bouteille d’eau. Second constat : seuls 9% des déchets plastiques sont recyclés dans le monde, tandis que 50% sont mis en décharge, 19% sont incinérés et 22% échappent aux systèmes de gestion des déchets.
PARKES permettra de créer un plastique 100% recyclé et recyclable à l’infini, plastique très demandé par les grandes entreprises, qui doivent faire face à des normes environnementales toujours plus exigeantes. Cette nouvelle technologie de « »dépolymérisation à basse température et sans ajout de pression » » permettra aussi de traiter des déchets habituellement enfouis ou incinérés.
La construction de l’usine permettre aussi d’économiser, chaque année, 360.000 tonnes de CO2. En effet, au lieu d’utiliser des produits pétroliers, nos futurs pulls et bouteilles d’eau seront fabriqués avec ce plastique presque flambant neuf. Par ailleurs, sur notre territoire, avec la fermeture des mines, beaucoup d’emplois avaient disparu.
Alors si le département de la Moselle, et tout particulièrement notre communauté d’agglomération de Saint-Avold-Synergie peut devenir LA référence européenne en terme du recyclage de plastiques, ce projet doit pouvoir aller jusqu’au bout !
13. Bernard GUNDALL
Une activité non polluante développée sur une zone qui a toujours été dédiée à l’industrie, prenant le relais de la période « mines de charbon ».
Une activité tournée vers le développement durable, le recyclage et le respect de la planète.
Une activité qui va générer de l’emploi dans le respect des riverains et sous contrôle d’administrations sérieuses.
Une activité développée par un conglomérat expert dans son domaine et de réputation mondiale.
Je supporte activement ce projet et donne un avis favorable.
12. Nicole MAGUIN
J’apporte un avis favorable au projet de mise en place du projet d’installation d’unités de préparation de matières plastiques et de recyclage par dépolymérisation du PET. Cela va dans le sens de la politique du recyclage des plastiques en créant une boucle d’économie circulaire. Les solutions apportées, développées et financées par des entreprises spécialisées dans la gestion et la valorisation des déchets apportent ainsi une solution régionale, nationale et européenne visant à répondre à ces problématiques. J’ai cru comprendre que le projet répondait également aux objectifs du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) ainsi que la démarche d’économie circulaire mise en place par les collectivités territoriales.
11. Sylvain KREBS
Après tant de souffrance, de dévalorisation, de fermeture, de perte d’emploi dans notre si cher bassin minier, c’est une chance de pouvoir accueillir un projet aussi novateur et porteur pour l’avenir de la région.
C’est un investissement sur le long terme pour préserver l’état de notre planète.
C’est une première mondiale
C’est un groupe connu et reconnu (Suez) qui porte le projet
Le projet est en adéquation avec les objectifs de décarbonation.
Il n’artificialise pas les sols en s’installant sur l’ancienne cokerie.
Les risques sont maitrisés avec une plateforme chimique astreinte à la directive SEVESO
Il s’intègre parfaitement avec les synergies de Chemesis
Il est créateur de nombreux emplois directs et indirects et va redynamiser la région
Il contribuera aux efforts de limitation de la remontée des eaux souterraines
10. Flavien MATTLINGER
Le projet d’usine de recyclage par dépolymérisation, qui apparait comme une solution complémentaire au recyclage mécanique, est une bonne nouvelle pour l’emploi et le développement économique de la région. Ce projet ambitieux contribuera, à son échelle, à la transition vers une économie circulaire, nécessaire à la lutte contre le changement climatique. Il est à souligner que Saint-Avold a terminé en finale du processus de sélection face à une plateforme située non loin de Marseille.
9. Jean Marie BONNETIER
Quelques réflexions concernant le projet Parkes et de sa concertation ,
S’agit-il vraiment d’une concertation ?
La définition de ce mot (dictionnaire Larousse) indique : des accords pour s’entendre…ou encore … « une pratique qui consiste à faire précéder une décision d’une consultation des partis concernés » !
Oui ,il y a concertation entre les promoteurs du projet , les représentants de l’État, les élus mais on oublie les riverains directs de Carling et l’Hôpital qui eux bien que consultés sont placés ou seront placés devant le fait accompli puisque les décisions finales sont déjà prises en amont de cette « concertation » :le début des travaux des deux parties de la constructions de l’usine se fera en 2025 et la mise en fonction en 2027 et cela quels que soient les résultats de l’enquête publique qui se déroulera au second semestre de 2024.On peut parler ici de malhonnêteté intellectuelle !
Il est légitime de s’attendre au pire concernant les nuisances liées au fonctionnement d’une telle installation- rejets atmosphériques, aqueux et terrestres- au vu de ces grandes manœuvres de communications puisque les promoteurs eux-mêmes n’en connaissent pas ni la nature exacte ni les quantités !
Pourquoi cette concertation alors qu’il n’y a pas eu de débat public concernant l’implantation d’une I.C.P.E classée Seveso Seuil Haut (Quaron-Stockmeier France) à 100 mètres des premières habitations de Carling et L’Hôpital ?
On parle également d’un moindre rejet de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, en favorisant le recyclage du P.E.T par rapport à la production de ce polymère à partir du pétrole ; oui bien sûr c’est exact !
Mais il faut relativiser ce moindre rejet de CO2 par cette usine de recyclage du PET en comparant ce bénéfice avec les rejets totaux de cette molécule sur la plateforme. On a oublié que la réouverture de la centrale électrique E. Huchet (la fermeture des centrales à charbon est reportée à 2027) a nécessité l’importation de charbon venant de l’hémisphère sud transporté par voie maritime jusqu’au port de Rotterdam puis acheminement par camion jusqu’à Carling : bonjour les émissions du CO2 !
Si le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre ,il faut savoir que toute production d’énergie mécanique dispersent dans l’atmosphère de l’énergie thermique (1kWh d’énergie mécanique produite est accompagné d’environ 2 kWh d’énergie thermique dissipée dans l’atmosphère qui se réchauffe) ;or les lois de la thermodynamique montrent que l’augmentation de sa température entraine une augmentation de la concentration de vapeur d’eau .Or la vapeur d’eau et un puissant gaz à effet de serre au moins aussi important que le dioxyde de carbone ou le méthane .
Beaucoup d’inconnus subsistent quant aux rejets dans l’environnement de cette installation qui sera classée type Seveso, en particulier les rejets aqueux après traitement par la station finale dont on ne sait si celle-ci est conçue pour piéger ces nouvelles molécules avant déversement dans la Merle déjà fortement polluée et qui d’après les directives européennes devrait redevenir propre avant 2027 comme tous les cours d’eau européens !!!!
Il est donc prématuré d’engager une véritable concertation avec les riverains !
Jean Marie Bonnetier, Président de l’ADELP (Association de Défense de l’Environnement et Lutte contre la Pollution en Moselle-Est), Docteur en Ecotoxicité des systèmes
8. Grazyna RODRIGUES
À partir du moment où un projet industriel permet de contribuer au développement et à la « sanctuarisation » du tissu industriel local tout en favorisant les synergies avec les entreprises locales, on ne peut que se féliciter d’un tel projet. La création d’emplois, 1 000 à 1 200 tout de même, est aussi une bonne nouvelle pour le territoire.
7. Thierry HASSER
450 millions d’investissement, des acteurs industriels venants de France, du Canada et de Corée du Sud, leaders dans leur secteur respectif. Au-delà de tous les aspects techniques du dossier, PARKES est une vitrine pour le rayonnement mondial de notre région, une chance pour notre territoire ! Je valide ce dossier.
6. Alain LAVALLIERE
PARKES à la particularité d’apporter les réponses aux défis à venir :
– la problématique des plastiques (une sérieuse question à résoudre)
– les enjeux socio-économiques-écologiques très significatifs (emplois ; collecte, traitement, recyclage)
– la synergie avec les orientations sociétales et politiques, nationale, européenne (planification écologique, European Green Deal)
– la sécurité de volume à traiter apportée par la proximité des gisements issus des Régions Grand Est et Hauts-de-France, mais également d’Allemagne et éventuellement du Nord de l’Europe (Belgique et Royaume-Uni entre autres)
À soutenir donc sans réserve. À réaliser sans hésitations. PARKES s’inscrit dans le temps présent et celui à venir.
5. Jean LETOUZE
Ce projet ambitieux contribuera, à son échelle, à la transition vers une économie circulaire, nécessaire à la lutte contre le changement climatique.
4. Nathalie STREIFF
Il s’agit bien de développer et pérenniser le périmètre industriel local, en favorisant les synergies avec les entreprises locales, qui permettront de générer des emplois et de
participer à la revalorisation des friches industrielles de notre territoire en développant une activité tournée vers la transition écologique sur des fonciers fortement impactés par une activité minière historique.
3. Estelle ROMANO
Notre planète est confrontée à des défis environnementaux sans précédent. Soutenir ce projet, c’est agir pour préserver la biodiversité, lutter contre le changement climatique, améliorer notre qualité de vie, créer des emplois verts, et éduquer les générations futures. Ensemble, nous pouvons forger un avenir plus propre et plus sain pour tous. 🌍💚
2. Ounsia BENAMAR
Le projet Parkes est une initiative prometteuse. Ce projet représente une avancée majeure. Son engagement envers la durabilité est essentiel pour l’avenir de notre planète. Cette initiative mérite tout notre soutien pour son impact positif sur l’environnement.
1. Hervé BAUDUIN
Ce projet a de nombreux atouts. Il va s’implanter sur une friche industrielle (donc en phase avec la loi ZAN) Sa localisation est pertinente par rapport à sa zone de chalandise. Les voies d’accès sont faciles. Le territoire est un territoire historiquement industriel où il existe un culture industrielle, des compétences et un écosystème industriel riche (sous-traitance, formation…) La technologie mise en œuvre est innovante et permet de réutiliser le plastique recyclé dans des applications alimentaires. Il va contribuer à revitaliser une zone industrielle. Il est éloigné des habitations. Je soutiens totalement ce projet d’autant plus que Suez qui le coordonne est un acteur compétent du recyclage, sérieux et soucieux de respecter les réglementations, notamment en matières environnementales.